Indicateur infaillible de l’âge, le cou est le premier à montrer des signes de vieillissement. En effet, la peau fine et délicate de cette zone peut présenter les premières rides disgracieuses dès l’adolescence. Il ne s’agit en fait pas de véritables rides, mais de stries plus ou moins profondes, de cernes qui se forment en raison de facteurs constitutionnels. Malgré leur joli nom, les « colliers de Vénus » présentent un petit défaut auquel il est assez difficile de remédier.
Que sont les colliers de Vénus ?
Les colliers de Vénus sont des stries, des sillons, souvent parallèles, qui se forment autour du cou, caractérisés par des marques profondes sur la peau et une hyperpigmentation. Il ne faut pas les confondre avec les rides bien qu’elles puissent facilement leur être assimilées.
Après quarante ans, c’est un signe typique du vieillissement cutané, mais il peut apparaître à tout âge et quel que soit le sexe. Il est d’autant plus courant chez les femmes.
Comment prévenir les colliers de Vénus ?
Dans de nombreux cas, la prévention peut jouer un rôle majeur dans la formation des colliers de Vénus. La posture est l’une des principales causes et affecte fortement l’évolution des sillons du cou.
Le sommeil, par exemple, peut s’accompagner de mauvaises habitudes comme dormir recroquevillé ou avec plusieurs oreillers. Pendant les heures de repos, le cou doit toujours être étiré naturellement sans le forcer dans des positions non-naturelles durant une longue période.
De plus, l’utilisation excessive du téléphone portable, dans la société contemporaine, affecte négativement cette condition en raison de la position souvent assumée avec le menton vers le buste. Le même problème est posé par certaines professions : travailler longtemps devant l’ordinateur favorise la formation des colliers de vénus.
Comment traiter les colliers de Vénus ?
Le traitement des colliers de Vénus est complexe et avec des résultats pas toujours édifiants. Cela est dû à la possibilité que des sillons restent visibles, dans certaines positions, même après les traitements.
Ce dernier est un problème typique du lifting chirurgical qui obtient des résultats positifs dans les phases de traction du cou, mais pas avec le cou au repos ou penché vers le buste. Les charges dermiques à base d’acide hyaluronique, ou d’autres substances, agissent directement sur les sillons les remplissant.
Cependant, l’effet est temporaire en raison de l’absorption des charges. L’effet des traitements au laser est beaucoup plus efficace qui permettent d’obtenir des résultats immédiats, durables dans le temps et avec des effets positifs sur tous les autres tissus environnants.
Le principe est celui de la biostimulation impliquant les fibroblastes pour synthétiser du nouveau collagène et de l’élastine. Une nouvelle frontière est représentée par le biolifting ou par l’injection, sur place, d’extraits cellulaires.
Ces derniers sont capables de stimuler le métabolisme cellulaire et la formation de collagène jusqu’aux couches les plus profondes comme le derme. C’est une technique non-invasive et indolore qui cependant n’est pas comblante et nécessite donc du temps avant de montrer son efficacité.
Les traitements d’autre nature comme le peeling chimique, la mésothérapie, la radiofréquence, et en présence d’amas graisseux, la lipolyse ne doivent pas être exclus. La technique PRP, célèbre pour le traitement de l’alopécie androgénétique, s’est révélée efficace dans le traitement des colliers de Vénus, améliorant l’état général de la peau du cou.
J’aime bien mes colliers de Vénus, je voulais juste savoir d’où ça venait…